Etude ULiège-CHU : conseils pour une meilleure prise en charge des commotions cérébrales
Une commotion, même légere, au sport, à l’école, en voiture, peut avoir des conséquences persistantes. Pour récupérer une prise en charge adaptée, dès les premiers jours, fait toute la différence, comme le montre une récente étude de l'ULiège et du CHU.
On dit d'elle que c'est une épidémie silencieuse : la commotion cérébrale est souvent sous-diagnostiquée. Pourtant, dans les cas les plus sérieux, jusqu’à 30% des patients peuvent développer des symptômes physiques, cognitifs ou émotionnels persistants pendant des semaines, mois voire années après une commotion. D'où l'importance d'identifier les symptômes. Ils peuvent apparaître au bout de plusieurs heures et prendre la forme de maux de tête, de vomissements, de fatigue mais aussi d'anxiété ou de susceptibilité.
L'étude multidisciplinaire menée par l'ULiège et le CHU entend faire le tri et mettre à jour les recommandations autour de la prise en charge de la commotion. On oublie le fait d'isoler les personnes souffrant de commotion dans le noir, on réduit par contre les activités, on arrête celle où la commotion s'est produite et on reprend progressivement. La résolution "normale" des symptômes est de 2 semaines chez les adultes, parfois jusque 4 chez l'enfant