Donner ou prendre un appel téléphonique est source d'anxiété pour un jeune sur cinq. dans le monde du travail, des jeunes collaborateurs tétanisés par le téléphone est un souci. Une groupe d'assurance menait une action de sensibilisation à Liège
Les jeunes ne sont pas toujours à l'aise pour donner un coup de fil, un sur 2 préfère envoyer un message plutôt que de passer un appel, un sur 5 est carrément apeuré par l'action. Les coups de fil à la famille, ça va mais mener une conversation téléphonique en dehors de la cellule familiale, ça stresse les 18-25 ans. C'est ce qui ressort d'une étude menée par un professeur de l'université de Gand, pour un grand groupe d'assurance qui engage chaque année de jeunes collaborateurs et se trouve confronté à des employés peu confiants en leur capacités téléphoniques.

Ce mardi aux Guillemins, une action proposait aux jeunes de passage de dédramatiser l'appel téléphonique par une simulation. Des cartes de mise en situation ou de conseil étaient même disponibles pour réduire l'angoisse de l'appel, une anxiété plus marquée dans le nord du pays : 2 jeunes neerlandophones sur 3 sont anxieux face au coup de fil, pour un jeune francophone sur 3

Les données collectées par l'université de Gand incitent en tout cas l'assureur à proposer bientôt des formations en interne mais aussi au grand public, pour ces jeunes adeptes du smartphone mais en froid avec les coups de fils