Le ministre Crucke en visite à Waremme

 
Le ministre fédéral de la mobilité était en visite de terrain à la gare de Waremme ce mardi matin. Il a répondu à l’invitation du conseiller communal  Thierry Bataille, Engagés lui aussi mais surtout navetteur. L’objectif était de plaider pour que la gare soit mieux desservie.
"Il y a deux trains par heure vers Liège. C'est vraiment satisfaisant. Par contre, vers Bruxelles, on a vraiment vu une diminution de service depuis déjà quelques années. Je dirais dix ou quinze ans. Et c'est de pire en pire puisque maintenant le train vers Bruxelles s'arrête à Zaventem Et donc les navetteurs, au lieu d'avoir un trajet de moins d'une heure, ont maintenant un trajet d'1h15 voire 1h20", commente Thierry Bataille, conseiller provincial et communal - navetteur.

Depuis plusieurs mois, les navetteurs se sont mobilisés récoltant pas moins de 2.000 signatures pour s’opposer à ces nouveaux horaires qui ont d’énormes conséquences sur les déplacements.
"Un Waremmien doit faire 2h30, 3h de trajet sur sa journée pour aller travailler à Bruxelles. Et ici, si on augmente de 15 à 20 minutes par jour, on fait fois deux. Et donc on se retrouve avec des Waremmiens qui ont des journées de 3h30, 4 h de déplacement. Qu'est ce que ça laisse pour la vie de famille ?", questionne Benoît Degrange porte-parole des navetteurs de Waremme.

Le bourgmestre de Waremme, mais également celui de Berloz étaient sur place pour plaider pour une meilleure mobilité.
"On a surtout un manque de fréquence et aussi un manque de capacité de sièges. C'est de cela dont on va parler. Il y a d'autres projets. Le projet de multimodalité ici, avec notamment le local pour vélos qui devrait voir le jour d'ici quelque temps. Et effectivement, la gare de Bleret.Raphaël Dubois bourgmestre de Waremme
La gare de Bleret est en effet menacée de fermeture faute de fréquentation, malgré sa proximité avec le nouveau zoning. C’est pour évoquer tous ces points qu’une réunion de travail était programmée dans la foulée. Le ministre fédéral très à l’écoute et ouvert à la discussion, veut apporter des solutions.

"La réponse n'est pas immédiate, parce qu'on est à la fois sur une analyse des fréquences et notamment un train rapide qui est prévu en terme d'analyse sur 2026. Il n'a pas avant ça une solution possible, mais il est aussi sur le terrain en termes d’intermodalité. C'est ce que j'essaie de répéter aux communes rurales. Vous avez une responsabilité à travailler ensemble", déclare Jean-Luc Crucke, ministre fédéral de la mobilité.

Il a également souligné un atout majeur de la gare de Waremme, son parking gratuit. Ce qui renforce indéniablement la vocation de service public d’une gare…