Lactozen développe un cornet de glace pour intolérants au lactose
4 étudiants de la Haute école Charlemagne de Huy viennent de développer un produit qui permet aux intolérants au lactose de consommer de la crème glacée sans soucis de digestion. Ils ont remporté un prix européen pour cette idée originale.
Voici trois des 4 étudiants de la Haute école Charlemagne de Huy qui viennent de remporter un premier prix de l’innovation européen. Ils ont développé Lactozen pour les intolérants au lactose.

"Lactozen est une entreprise de quatre étudiants qui a développé un produit donc un cornet de glace pour les intolérants au lactose. Ce cornet permet à tout un chacun qui sont intolérants, dans l'inconfort avec du lait, puisse consommer une glace traditionnelle sans se priver, sans devoir faire de concessions", explique Amory Cerfontaine, responsable recherche et développement.

La recette de Cornella est tenue secrète et sera très bientôt protégée. Ce cornet contient de la lactase et des drèches de brasserie riches en fibres et en protéines. Les premiers ont été réalisés sur ce réchaud.
"On a déjà produit 500 cornets. On en vend pas encore. On est toujours en phase de dégustation pour faire découvrir notre produit au public. On est encore en train de tester, d'essayer d'améliorer la recette le plus possible avant de les commercialiser", précise Gabriela Mosena, administratrice.

En Belgique, 20% de la population est intolérante au lactose, pour 60% dans les pays asiatiques, c’est dire si les potentialité de développement de ce produit sont énormes. Les idées ne manquent pas.
"Par exemple, des cuillères comestibles qui contiennent de la lactase pour manger un plaisir lacté solide, ou encore pourquoi pas des pailles comestibles qui contiendrait également de la lactase. On aimerait bien élargir, faire aussi, par exemple, une sorte de Cornetto, donc avoir directement la glace et le cornet fourni avec, pour toujours rester dans le plaisir lacté accessible à tous", avance Florian Vanhole, le responsable marketing.

Avoir remporté le premier prix européen du Young entreprise project est une fierté pour l’école, d’autant que d’autres prix pourraient suivre.

"En 50 ans de participation de la Belgique francophone au JEP, le concours européen, c'est la première fois que la Belgique francophone a le premier prix. Donc c'est vraiment une très, très grande fierté parce que c'est la reconnaissance aussi de leur travail", souligne Frédérique Thirion, enseignante gestion entreprenariale HECH.
Les étudiants gardent les pieds sur terre. Tous viennent de terminer leur Master 1 et doivent encore boucler leurs études. Mais leur entreprise semble elle aussi avoir de belles perspectives d’avenir.