CoMBaLi, le collectif qui veut faire modifier le réseau TEC
Voilà déjà 4 mois que le tram a pris ses quartiers à Liège, entraînant la refonte du réseau de bus. Et ce, aux dépends de différents quartiers. Ils se mobilisent désormais dans un collectif, CoMBaLi, pour faire changer le réseau TEC.
Voilà quatre mois que le quotidien des habitants des quartiers des Trixhes à Flémalle et de Cointe à Liège, est bousculé par le nouveau réseau de bus. Malgré quelques adaptations des horaires le weekend, Se déplacer, reste très compliqué. "Tout l'été, on n'a eu qu'un bus par heure pour descendre des Trixhes au centre de Flémalle", explique Béatrice Abissi, habitante des Trixhes. "Et remonter, c'est encore plus difficile. Si on manque la correspondance aux Chaffours, ce qui arrive régulièrement, il faut attendre une heure. Et il y a souvent des bus annulés, signalés ou non."
Alors, 27 acteurs de la mobilité à Liège (comités de quartiers, et associations comme urbAgora, le gang des vieux en colères ou encore A Vélo) se sont regroupés dans un collecitf, appelé CoMBaLi, "Collecitf pour la Mobilité du Bassin Liégeois".
Enquêtes auprès des usagers, réalisation d'affiches et création d'une pétition, ils sont actifs sur différents fronts pour faire modifier le réseau de bus et pour que les citoyens soient plus concertés lorsque des modifications sont envisagées par le TEC.
Une pétition au Parlement wallon
Parmi les actions, la plus visuelle est la rédaction d'une pétition, qui circule désormais sur Internet sur le site du Parlement wallon, est disponible via des affiches CoMBaLi placardées notamment à Saint-Nicolas, Flémalle et Liège, et auprès de commerçants de ces quartiers. Ils y réclament une amélioration de la fréquence et de l'amplitude des bus, une meilleure fiabilité et lisibilité des horaires, ainsi que l'association des usagers et usagères dans les processus de décisions qui concernent leurs itinéraires.
Une enquête auprès de 3000 usagers
Cette pétition est d'ailleurs arrivée jusqu'aux oreilles du ministre de la Mobilité, François Desquesnes, grâce à un autre gros travail réalisé par CoMBaLi: une enquête auprès de 3000 usagers. "Ils sont unanimes: ils demandent plus de bus tôt le matin et tard le soir. Ils relèvent aussi un problème de fiabilité, mais qui date déjà d'avant le nouveau réseau TEC", résume Béatrice Masuy, fondatrice de CoMBaLi.
Le TEC travaille "à des ajustement supplémentaires"
Nous avons sollicité le TEC, pour savoir où il en était dans sa promesse d'adaptation du réseau sur base des remarques reçues par les citoyens. Voici la réponse qui nous a été transmise, via sa porte-parole:
"Nous avons analysé l’ensemble des retours reçus de nos clients et cartographié les zones de criticité. (…) Des premières mesures correctives ont été mises en place dès le 25 août. (…) Une deuxième vague de modifications est actuellement discutée avec l'AOT, visant à résoudre des points critiques identifiés à Flémalle, à Saint-Nicolas et à Angleur / Renory / Ougrée. Des ajustements supplémentaires, ciblés, sont d'ores et déjà à l'étude. Notre engagement est clair : améliorer le réseau de façon continue, les corrections s’opérant par étapes."
Pour signer la pétition de CoMBaLi

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