Premier service PIT à la Clinique CHC Hermalle

La clinique CHC Hermalle dispose depuis ce lundi d’un service PIT, une équipe d’intervention paramédicale qui vient renforcer l’aide médicale sur la basse Meuse. A bord de ce véhicule, un ambulancier et un infirmier urgentiste pour des interventions spécifiques urgentes.

"C'est vraiment ce vecteur qui est à mi-chemin entre un SMUR et une ambulance plutôt classique qui va vraiment permettre de médicaliser un peu plus intensément certaines prises en charge, qui va réduire drastiquement l'intervalle médical libre en Basse Meuse pour toute la région. Nous sommes vraiment très très fiers de pouvoir activer ce PIT aujourd'hui avec la collaboration de la Croix-Rouge", se félicite Maxime Billot, directeur de la Clinique CHC-Hermalle.

Plus mobile et moins coûteux qu’un SMUR, ce véhicule fourni par la Croix-Rouge est plus équipé qu’une ambulance classique. Il permet à l’infirmier de pratiquer des actes auprès du patient en contact direct avec le médecin urgentiste coordinateur de l’hôpital.
"Depuis le mois de janvier, on a été formés dans un autre vecteur PIT pendant neuf jours afin de nous préparer au terrain. Évidemment, ceux de l'équipe qui en avaient déjà faite mais y sont déjà habitués et ont eu besoin de moins d'expérience par rapport à ça. Par contre, les nouveaux qui sont sur le PIT, on a été sur le terrain se former afin de pouvoir appréhender cette nouvelle expérience", explique Félix Conchin, infirmier urgentiste CHC-Hermalle.

Opérationnel depuis ce lundi 10h00, ce PIT va permettre de réduire drastiquement le délai d’intervention en Basse Meuse. Pour la Croix Rouge, c’est le 5e à intégrer le réseau wallon, mais le premier en région liégeoise.
"C'est une équipe de douze personnes pour assurer un service 24 h sur 24. Donc, comme vous l'avez compris, une ambulance, c'est un infirmier, une infirmière, un ambulancier, une ambulancière. Et pour assurer ce service, sept jours sur sept, 24 h sur 24, il nous faut environ six infirmiers et six ambulanciers", affirme Bruno De Meue, directeur du département secours de la Croix-Rouge de Belgique.

C’est la centrale 112 qui va réguler les sorties de ce véhicule d’aide médicale urgente. Cela devrait représenter une moyenne de 1250 courses pour sa première année de mise en service.