Le caïman de la gravière reste introuvable, mais le site rouvre au public dès ce vendredi
Hier, une intervention de nuit s’est déroulée afin de rechercher l’animal. L’intervention n’ayant pas porté ses fruits, le bourgmestre d'Oupeye a décidé de rouvrir la gravière au public dès ce vendredi soir, avec certains précautions.
13 jours après avoir été aperçu par un promeneur, le caïman de la gravière reste introuvable. Jeudi soir, une opération de repérage s’est déroulée de 21h jusqu’à 1h du matin afin de retrouver l’animal. Un bateau avec cage, deux agents de Animal Rescue Team, et Gaëtan Doppagne, un expert de la NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie). Ils étaient équipés de lampes à faisceaux afin de balayer les bords de la surface de l'eau et ainsi voir l'animal dans le noir, ses yeux reflétant les faisceaux lumineux. Sans succès. "On a mobilisé des pompiers, des plongeurs. On avait deux pompiers dans la barque qui m'accompagnaient, et des pompiers du côté terrestre sur la berge qui patrouillaient aussi de leur côté. On a fait tout le tour à deux reprises du plan d'eau, en s'attardant plus sur l'endroit, naturellement, où la personne avait signalé l'animal." détaille l'expert NAC.
Opération Croco
Pour rappel, le 14 juin dernier, un caïman aurait été aperçu par un promeneur, spécialiste des reptiles, dans le lac de la gravière Brock à Oupeye. Depuis l’apparition du reptile, la commune d’Oupeye a décidé de prendre l’affaire très au sérieux. La présence de cette espèce exotique relève d’un potentiel danger aussi bien pour les citoyens que pour l’animal. "Ces mesures ne sont pas prises au hasard. Il me revient de mettre en place tous les moyens à ma disposition pour minimiser ce risque au maximum." explique Serge Fillot, bourgmestre d'Oupeye. Dès ce vendredi soir, le site de la gravière va rouvrir au public, mais certaines précautions sont à prendre. "Nous insistons bien sur le fait que la baignade est interdite, et qu'il convient de garder ses chiens en laisse. Nous allons aussi installer une vingtaine de panneaux signalant qu'il existe peut être encore un risque de présence sur le site d'espèces exotiques non désirées et d'appeler à la vigilance." continue-t-il.
En outre, des cages photos vont également être installées, et ce, afin d’identifier les animaux présents dans le biotope selon le bourgmestre : "Ce sont des cages avec un appât et qui permettront de capturer en photo, de capturer les animaux et de voir si il y a des animaux de ce type sur le site. On ne sait jamais."
Aucune autre intervention n’est donc à prévoir à l’avenir sur le site. Sauf en cas de présence d’animaux indésirables, révélés par les cages photos.