Université en colère : Vanessa Matz interpellée ce jeudi au Centre Spatial de Liège
Ce matin, la ministre fédérale en charge de l’Action et de la Modernisation publiques, Vanessa Matz, était en visite au Centre Spatial de Liège. Elle y a été accueillie par une délégation de "Université en colère ULiège".
Centre spatial de Liège, 9 h du matin. Le personnel et étudiants d’Université en colère de l’ULiège se sont donné rendez-vous. Leur mission : interpeller Vanessa Matz, ministre fédérale venue visiter les installations du centre. 8 jours après leur premier rassemblement, le mouvement universitaire garde les mêmes revendications : le retrait de la réforme des pensions, l’assurance d’un enseignement de qualité et accessible et enfin, la protection des institutions de recherches.
La ministre met en avant que nos calculs de diminution des pensions seraient erronés. Je pense que les spécialistes de l'université qui les ont faits ne semblent pas s'être trompé.
Une rencontre sous tension ?
Une fois accueillie par le mouvement Université en colère, la délégation syndicale a pris place dans l'un des locaux du CSL pour discuter des différentes revendications auprès de la ministre fédérale. Mais qu’en est-il ressorti de cette discussion ? "Madame Matz nous a, nous a aimablement reçus, nous a précisé un certain nombre d'éléments." indique Martine Evraud, représentante du personnel du Conseil d'Administration de l'ULiège (CSC). "La ministre met en avant que nos calculs de diminution des pensions seraient erronés. Je pense que les spécialistes de l'université qui les ont faits ne semblent pas s'être trompé. Donc elle veut nous rassurer sur cet élément-là. Nous sommes heureux de l'avoir rencontrée. Nous restons cependant très attentifs et nous continuons évidemment notre combat." cloture-t-elle.
De son côté, Vanessa Matz l’assure, ou plutôt rassure : en tant que ministre fédérale de la Fonction Publique, elle a tenu à entendre les revendications du monde universitaire. "Je comprends évidemment les inquiétudes qui sont palpables au sein du personnel universitaire dans son ensemble. Je viens au Centre spatial de Liège pour marquer tout mon soutien au spatial, à la recherche scientifique et donc aussi dire tout mon intérêt comme ministre responsable de la politique scientifique au niveau fédéral, au niveau de la liberté académique. La politique scientifique, c'est fondamental dans les temps qui nous occupent. J'ai essayé d'entendre au maximum dans le peu de temps qui nous est imparti." La ministre fédérale propose de réorganiser une rencontre plus large où elle et la délégation syndicale pourront confronter leurs chiffres et toutes les politiques qui sont mises en place.
Quid des pensions ?
Au niveau des pensions, Matz continue sur la lancée du gouvernement Arizona de contribuer à l'effort collectif : "Ça ne veut pas dire qu'ils doivent contribuer dans une mesure de 30 à 40 % comme on l'a entendu, mais que chacun doit contribuer parce que c'est la viabilité de notre système de pension qui est en jeu."
Vanessa Matz a donc profité de son passage au Centre Spatial Liégeois pour rassurer le secteur du spatial, précisant qu'il n'y aurait pas là d'économie, contrairement à ce que prévoyait l'accord gouvernemental.