Le bateau "Pays de Liège" : un avenir plus vert ?
« Le Pays de Liège » est désormais pris en charge par Bati Mosa, dans un de ses chantiers navals, à Andenne. L'entreprise est spécialisée dans la reconversion/construction de bateaux pour une navigation plus verte. Reste à trouver le futur repreneur.
« Le pays de Liège » doit être complètement reconditionné, avant de reprendre du service, pour un client qui reste à trouver.
L’asbl « Blegny Mine » avec l’aide de la Province de Liège, avait acquis le bateau en 1993, pour développer le tourisme fluvial. "Le bateau aura finalement transporté près de 600 000 passagers", se souvient Jacques Crul, directeur de Blegny Mine, l'asbl propriétaire du bateau.
Le bateau « Pays de Liège » a subi un incendie accidentel le 16 juillet 2022. Le feu avait pris du côté du bar. Des structures vitales avaient été touchées. Refaire le bateau à l’identique s’est avéré hors de prix pour l'asbl, d'autant que les interventions nécessaires à bord lui auarient fait perdre le bénéfice des dérogations aux nouvelles règlementations en matière de navigation plus verte, dérogations qui lui permettaient de naviguer jusqu'en 2040
L’asbl propriétaire a bien cherché des repreneurs pour son bateau, mais aucune solution n’a été trouvée pour lui garantir un emplacement sur la Meuse liégeoise…
Le bâtiment a finalement été revendu pour un euro symbolique au chantier naval Bati MOsa, une société active dans la construction et la réparation de bateaux, qui dispose de chantiers navals à Monsin et à Andenne.
Bati Mosa est spécialisé dans les projets de solutions énergétiques pour une navigation plus verte.
Elle peut équiper ainsi des bateaux de motorisations qui répondent aux normes.
Un moteur diesel peut encore répondre aux normes, mais certaines villes, par exemple aux Pays-Bas, exigent des bateaux de passage des normes très contraignantes en matière de polllution.
Une motorisation hybride, voire complètement électrique pourrait être envisagée.
Cout, selon les premières estimations : entre 2 millions et demi et 3 millions d’euros.
Reste, à BAtiMosa, à trouver le client…